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Dans le Yoga Sutra de Patanjali, l'octuple chemin du yoga est appelé ashtanga, ce qui se traduit par "huit membres". Au sein de cette structure, des lignes directrices sont proposées qui incluent et s'étendent au-delà de la pratique physique. Les quatre premiers membres de l'octuple chemin se concentrent sur le réglage fin de nos personnalités, actions et corps physiques pour développer la conscience énergétique. Les quatre derniers membres se concentrent sur les sens et permettent d'atteindre des états d'être méditatifs profonds et épanouis.
Le premier membre du yoga est yama. Il y a cinq yamas, qui se concentrent sur le paysage intérieur du yogi. Ce sont essentiellement des règles qui décrivent les comportements auxquels on doit participer ou s'abstenir.
Le niyama du deuxième membre est un ensemble de qualités et de conduites spirituelles à pratiquer et à développer afin de s'aligner sur notre version la plus élevée de soi. Pour vivre d'une manière qui respecte ces lignes directrices morales, nous pouvons transformer notre monde intérieur en un lieu plus paisible, avec une plus grande capacité à donner et à recevoir de l'amour pour nous-mêmes et ceux qui nous entourent.
Le troisième membre du yoga, asana, est ce qui vient à l'esprit en premier et pour la plupart. Les asanas sont les postures physiques pratiquées. C'est dans la pratique de ces poses de yoga que le praticien acquiert une conscience palpable des verrous énergétiques et peut cibler les zones de tension physique et émotionnelle emmagasinée. Grâce à la pratique des asanas, on peut développer la discipline et un sentiment de présence dans son corps qui se prépare à des couches plus profondes de méditation et de découverte spirituelle.
Le quatrième membre s'articule autour des techniques utilisées pour améliorer et améliorer quelque chose que beaucoup considèrent comme automatique ; le souffle. Il existe un lien profond entre la respiration, les émotions et le système nerveux. Prendre conscience et développer la maîtrise de la respiration peut entraîner des changements radicaux d'énergie et aider à établir la concentration, le calme, la sécurité, la présence et l'aisance.
La respiration ou le pranayama peuvent être pratiqués seuls ou en combinaison avec des pratiques d'asana et/ou de méditation.
Construit à partir de deux mots racines, Pratya (retirer) et Ahara (absorber), pratyahara est la transcendance des sens. Bien qu'il puisse sembler que nous perdons temporairement la capacité d'utiliser l'un des cinq sens, le pratyahara est en fait un choix intentionnel de se replier sur soi afin que la distraction des sens ne prévale plus. Cela crée l'opportunité de se détacher de la stimulation extérieure et de regarder à l'intérieur.
Au fil du temps, les bienfaits du pratyahara peuvent aller au-delà de la méditation et de la pratique des asanas, et se traduire dans la vie de tous les jours. L'expérience de rétrécir régulièrement les sens peut être appliquée aux tâches quotidiennes et conduire à une plus grande concentration à mesure que l'esprit s'habitue à sélectionner un point de focalisation.
Lisez la suite Pratiquer Pratyahara pour la surcharge sensorielle .
La préparation de pratyahara nous conduit au membre suivant, Dharana. C'est aussi un mot sanskrit composé, dérivé de Dha (tenir ou maintenir) et Ana (autre ou autre chose). Après avoir abandonné l'attachement à nos sens, nous nous dirigeons maintenant vers le fonctionnement de l'esprit lui-même. Cette pratique de concentration consiste à offrir à l'esprit un seul point de focalisation. Il existe plusieurs façons de pratiquer le dharana, y compris le pranayama (en utilisant la respiration comme point focal) et la visualisation (en sélectionnant un seul point de regard comme une bougie ou un objet fixe). Lorsque l'on pratique le dharana pendant de longues périodes, on peut naturellement se retrouver à passer au membre suivant, dhyana .
Le septième membre, dhyana, est la qualité d'être dans un état méditatif ininterrompu. Il diffère de dharana, en ce que le point de concentration unique s'est maintenant dissipé et qu'à la place, un état plus complet de large conscience a été atteint. Dhyana peut être expérimenté pendant des moments fugaces, pendant ou après la pratique des asanas, du pranayama ou de la méditation. Au fur et à mesure qu'un pratiquant développe sa pratique, il peut vivre de longues périodes de temps dans un état de dhyana. On devrait se souvenir du mot « pratique » tout en se déplaçant dans ce membre. Trouver et exister dans cet état de conscience est un processus. Voir nos progrès avec compassion est essentiel.
En savoir plus sur Comprendre Dhyana, le 7e membre du yoga .
La dernière étape de l'octuple chemin du yoga est Samadhi, ou bonheur ultime et immersion dans un état d'unité. Patanjali décrit cela comme l'achèvement de la voie yogique ; trouver la paix, la plus grande réussite que les humains puissent obtenir. C'est à ce stade que l'on a formé une connexion profonde et significative avec le divin et le sentiment d'être un avec l'univers et tout ce qui existe en son sein. Bien que cela puisse sembler un objectif inaccessible, il vaut la peine de s'y efforcer, car il ne peut être acheté ou forcé, simplement vécu grâce à une croissance et une ouverture continues.
Pratiquer l'octuple chemin du yoga est important car il honore les racines authentiques du yoga. Bien qu'il s'agisse d'une merveilleuse forme d'exercice physique, la pratique du yoga est un vecteur de croissance spirituelle. Les huit membres du yoga fournissent un contexte et un cadre pour explorer un sens plus profond de la connaissance de soi et embrasser une connexion profonde avec la conscience collective de l'univers et de tous les êtres en son sein.
Par Victoria Maybee ; Tous droits réservés @2022
Par Victoria Maybee ; Tous droits réservés @2022
